Mes 5 erreurs de débutante en couture
Quand j’ai commencé à coudre, j’étais une élève plutôt assidue et j’ai très vite pris de bonnes habitudes : laver le tissu avant de le couper, lire toutes les instructions avant de commencer à coudre, respecter le droit-fil, reporter les crans de montage, entoiler là où le patron le demande, respecter les marges de couture, épingler correctement, vérifier l’enfilage et la tension du fil avant de commencer à coudre, repasser après chaque couture, …
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Cependant, j’ai aussi commis des erreurs de débutante que je ne fais heureusement (presque) plus aujourd’hui :
- Acheter du tissu en regardant uniquement le prix
Quand j’ai commencé la couture, je ne savais pas encore si j’allais aimer ça et je n’avais pas envie d’investir trop d’argent (je ris en pensant à tout l’argent investi depuis en fournitures diverses et variées, si j’avais su). Du coup, j’avais tendance à acheter des tissus uniquement en regardant le prix. J’achetais le tissu le moins cher sans me poser plus de questions concernant sa composition, son tombé ou son poids. C’est comme ça que je me suis retrouvée à acheter du tissu pour doublure dans le but de m’en coudre une robe … Bien évidemment, le prix reste un facteur important dans l’achat d’un tissu, mais ce n’est plus l’unique élément dont je tiens compte.
- Mal choisir le tissu
Une autre erreur, qui découlait de la première, que je faisais régulièrement (et qui m’arrive encore de faire parfois) est de coudre un vêtement dans un tissu qui n’est pas adapté. Dans tous les patrons de couture, il y a des recommandations sur le type de tissu à utiliser. Avant, je regardais vaguement cette information puis j’achetais un tissu peu cher dont le motif me plaisait. Or, je sais maintenant qu’une blouse cousue dans du polyester ou dans une cotonnade n’aura pas du tout le même rendu. J’ai perdu énormément de temps et d’argent à coudre des vêtements dans des cotons qui étaient plutôt destinés au patchwork et aux accessoires. Aujourd’hui je suis beaucoup plus attentive au tissu choisi. Malgré cela, il m’arrive encore de faire des erreurs de casting.
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- Ne pas soigner les finitions pour aller plus vite
Qui n’a jamais bâclé les finitions pour terminer plus vite son projet ? Je plaide coupable, et plutôt deux fois qu’une. Bien que cela soit très tentant, c’est en général une mauvaise idée car des finitions de mauvaise qualité réduisent la durée de vie du vêtement. Il vaut donc mieux prendre plus de temps pour avoir des finitions solides que de terminer vite fait et avoir un vêtement qui vieillira mal. Adieu les finitions aux ciseaux cranteurs (oui, moi aussi j’en ai la chair de poule), et bonjour les coutures anglaises ou les finitions à la surjeteuse.
- Coudre un patron ou un tissu parce ce qu’il est à la mode
Combien de fois ne m’est-il pas arrivé d’acheter un patron ou un tissu parce qu’il était à la mode et qu’on le voyait partout sur Instagram ? Il est parfois bien difficile de résister aux tendances qui s’érigent en « it » et deviennent la norme un court instant. Après, c’est tout le jeu des réseaux sociaux et de leurs influenceureuses. Le risque, quand on achète un patron ou un tissu à la mode, est d’avoir dépensé de l’argent pour quelque chose qu’on n’utilisera finalement pas. Outre l’attraction créée par une communication digitale bien rodée, j’essaye de me poser les bonnes questions avant d’acheter : est-ce que ça me plaît réellement, est-ce que ça me plaira encore dans plusieurs semaines/mois, est-ce que la coupe/les couleurs se combine.nt avec les autres éléments de mon dressing, … J’essaye aussi de différer mon achat, si j’en ai encore envie dans quelques semaines, alors c’est que le tissu ou le patron me plaît vraiment. Néanmoins, les achats compulsifs ne sont pas à diaboliser. Parfois, craquer sur une nouvelle sortie tissu ou patron fait du bien. Et la couture doit rester un plaisir.
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- Ne pas coudre ma taille
J’avais tendance à coudre la taille que je voulais faire plutôt que la taille qui correspondait à mes mensurations. Évidemment, tous les vêtements étaient trop petits, je me sentais engoncée et moche, et ils finissaient à la poubelle. Encore une belle perte de temps et d’argent …
Les tailles ne sont que des chiffres dont on ne devrait pas se soucier. Il me semble que les vêtements du prêt-à-porter se basent sur des mensurations vieilles de plusieurs dizaines d’années et qui ne sont plus du tout en phase avec les mensurations de la population actuelle. Quelle différence cela fait-il si ma blouse est cousue en taille 46 ou 52 ? Aucune, sauf pour moi qui me sentirai à l’aise dans mes vêtements ; et n’est-ce pas là le plus important ?
Aujourd’hui, je connais mes mensurations par cœur et je vérifie toujours si un patron propose ma taille avant de l’acheter. Je n’hésite pas à faire un compromis de taille si cela est nécessaire. C’est l’un des principaux avantages de coudre ses vêtements soi-même : pouvoir coudre des vêtements qui nous vont. Comme le dit si bien Sophie Denys : « La taille n’est qu’un détail ! ».
Et vous, quelles sont les erreurs de débutant en couture que vous ne faites (presque) plus ? Dites-moi tout !
Bonjour,
Merci, pour vos conseils.
Avec plaisir, je suis ravie si cet article a pu vous aider.