Mon matériel couture #4 – Ma surjeteuse : la Babylock Eclipse 2 (2014)
Pour mes 25 ans, j’ai eu la chance de recevoir une belle enveloppe de la part de mes amis et de ma famille qui m’a permis de m’acheter une surjeteuse. Mais, pourquoi acheter une surjeteuse ? Clairement, ce n’est pas une machine indispensable en couture, mais comme vous le lirez un peu partout dans les avis sur ces machines, une fois qu’on en a une, on ne peut plus s’en passer. Ma principale motivation était de pouvoir faire de jolies finitions comme celles que l’on voit dans le prêt-à-porter et pouvoir coudre facilement du jersey. Une surjeteuse est un complément à la machine à coudre, mais elle ne la remplace pas. Je couds principalement des vêtements dont pas mal de maille et aujourd’hui, je ne pourrais plus me passer de ma surjeteuse. Je l’adore et je n’ai rien à lui reprocher, vraiment.
Ma surjeteuse me permet de coudre des tissus extensibles facilement : elle coud et surfile en un seul passage et la couture est extensible (surjet à 4 fils). Elle me permet également de surfiler les tissus en chaîne et trame pour les finitions impeccables (surjet à 3 fils) comme sur les vêtements qu’on trouve dans le commerce. Enfin, elle me permet de faire des ourlets roulottés que j’utilise notamment en finitions de volants en jersey.
Pourquoi avoir choisi ce modèle ?
Attention, il semblerait que ce modèle ne soit plus commercialisé.
Quand j’ai commencé à me renseigner sur les surjeteuses, il est apparu très vite que la marque Babylock est ce qui se fait de mieux. Tous les avis trouvés sur internet et récoltés auprès de revendeurs sont unanimes. De plus, à l’époque, la marque avait encore l’exclusivité sur l’enfilage à jet d’air. Je me suis donc dirigée vers les modèles Babylock. Ensuite, mon choix a été guidé en fonction du budget dont je disposais.
Au début, je regrettais de ne pas pouvoir prendre le modèle supérieur dont la tension est automatique. Avec le recul, je suis finalement contente d’avoir un modèle sur lequel je peux régler la tension manuellement. J’ai lu quelques avis de personnes qui trouvaient que la tension automatique n’était pas parfaite et regrettaient de ne pas pouvoir la modifier manuellement.
Les gros points positifs de la machine sont : un enfilage des boucleurs à jet d’air ultra facile, un enfilage pour les aiguilles lui aussi très facile, une tension pouvant se régler manuellement mais à laquelle il faut peu toucher (je modifie rarement la tension de la surjeteuse, je couds la plupart des tissus avec la tension réglée sur 4 partout).
Je pense qu’il est vraiment important d’avoir une machine qui s’enfile facilement. Rien de plus frustrant que de devoir s’arracher les cheveux pour enfiler sa machine et de devoir recommencer plusieurs fois avant d’y arriver. Quand vient le moment de coudre, on est déjà énervé à cause de l’enfilage et le risque de faire des erreurs est plus élevé. Le couture doit rester un plaisir.
J’ai choisi d’acheter ma surjeteuse dans un magasin de machines à coudre à Bruxelles. J’ai pu bénéficier d’une courte formation sur la machine avant même d’acheter le modèle afin d’être sûre de mon choix. J’ai vraiment trouvé super le fait de pouvoir tester la machine avant d’acheter. Si vous préférez acheter sur internet, je ne peux que vous conseiller le site Stecker, des conseils de professionnels et un service de qualité.
Les accessoires et consommables
Tout comme une machine à coudre, une surjeteuse a besoin de fil de qualité. Oubliez les fils bas de gamme et pas chers, même si c’est tentant, vous risquez d’avoir des points qui sautent et de ne pas pouvoir régler la tension correctement à cause de la mauvaise qualité du fil.
Il en va de même pour les aiguilles. Prenez des aiguilles de qualité et n’hésitez pas à les changer régulièrement. Les aiguilles s’émoussent et s’abîment, ce qui affecte la qualité du point. Il existe des aiguilles spéciales pour surjeteuse : les aiguilles HAx1 SP ou ELx 705. Il y a deux écoles : certain.e.s utilisent des aiguilles universelles dans leur surjeteuse (ce que j’ai fait pendant des années sans aucun soucis), d’autres des aiguilles spéciales (ce que je fais depuis que j’ai découvert leur existence). La première chose à faire est de vérifier dans la notice de votre surjeteuse si un type d’aiguilles est préconisé, et s’y tenir (sans quoi vous risquez d’avoir une couture irrégulière, des points qui sautent, …). Mon seul conseil est : pensez à mettre des aiguilles spéciales jersey quand vous cousez des tissus tricotés.
Conseil : Pour plus de détails sur les aiguilles, je vous propose de lire cet article de Christelle Beneytout, la reine des surjeteuses.
Il existe quelques accessoires pour les surjeteuses (outre les indispensables qui sont livrés avec la machines et qu’il est également possible d’acheter à part), notamment différents pieds presseurs. Je n’en ai aucun et ne ressens pas le besoin d’en avoir pour le moment. Je me rends bien compte que je n’utilise pas ma surjeteuse à 100 % de son potentiel, mais je ne suis pas vraiment portée sur tout ce qui est point décoratif.
La seule chose qui me manque, même si ça reste du détail, c’est un bac à déchets. Alors, je sais qu’il est possible d’en coudre un, il existe des tutoriels sur le net, mais je n’ai jamais trouvé la motivation de le faire (bizarrement, je procrastine toujours ce genre de choses). En écrivant cet article, je me rends compte qu’il est possible d’acheter un bac à clipser sur la machine, une option intéressante pour la flemmarde que je suis. Je garde cela en tête.
Et vous, avez-vous une surjeteuse ? Quel modèle avez-vous choisi ? Vous hésitez encore avant de franchir le pas ? Dites-moi tout !
Je me suis aussi laissée tenter par une babylock (Enspire)! Deja que j’ai peu de temps pour coudre, je ne voulais pas passer la moitié de ce temps à enfiler ma machine! J’ai le même souci que toi pour le bac à déchet, et j’avais déjà lorgné sur les pièces détachées!
Exactement, on veut coudre et pas perdre du temps avec nos machines ! Je crois que je vais me laisser tenter si je fais une commande chez Stecker, notamment parce que je ne passe jamais l’aspirateur après avoir utilisé ma surjeteuse alors que franchement, je devrais (oups).