Mon matériel couture #2 : Mes 5 “petits plus” des accessoires pour coudre

Après vous avoir parlé de mes 10 outils indispensables pour coudre, j’aimerais vous présenter les 5 « petits plus » qui sont des accessoires absolument pas nécessaires mais qui m’ont vraiment changé la vie que ce soit par gain de temps ou par perfectionnement des finitions.

Ces « petits plus » améliorent et facilitent grandement ma vie de couturière. Alors, je ne vais pas faire de grandes révélations, tous les outils dont je vais parler sont connus puisque je les ai moi-même découverts en lisant des blogs, en regardant des vidéos, … Attention, cette liste est tout à fait personnelle et il se peut que les accessoires dont je vais parler ne vous intéressent pas du tout ou que vous n’en voyiez pas l’utilité.

  1. Le cutter rotatif et le tapis de coupe
  2. C’est bien simple, je n’utilise plus que ces deux outils pour couper mon tissu (en combinaison avec des poids achetés quelques euros dans un magasin de bricolage), sauf quand il s’agit de couper des angles concaves où j’utilise encore une paire de ciseaux de couture.

    • Mon cutter rotatif est un Friskars avec une lame de 45 mm. J’aimerais investir à l’occasion dans un deuxième cutter avec une lame plus petite (28 ou 18 mm) pour plus de précision, notamment pour les pièces des vêtements pour bébés et pour enfants.
    • Mon tapis de coupe est un Ansio auto-cicatrisant de 60 cm x 90 cm. J’ai choisi la plus grande taille pour pouvoir couper des pièces entières sans devoir bouger le tissu. En plus, il tient parfaitement sur mon bureau. Ce que j’apprécie particulièrement sur mon tapis, c’est qu’il est double face, d’un côté il est gradué en centimètres et de l’autre en inches. Des repères d’angles à différents degrés sont également dessinés avec la graduation.

      Petit conseil : Si, comme moi, vous achetez votre tapis de coupe sur Amazon, attendez les soldes car les tapis sont régulièrement en promotion aux alentours de 25€ (contre 45€ en temps normal).

  3. Le coupe-fil
  4. Pendant très longtemps, j’ai coupé les fils avec une grande paire de ciseaux, jusqu’au jour où j’ai reçu un coupe-fil avec une commande de tissus et ce fut une révélation ! Désormais, je ne peux plus m’en passer : c’est léger, précis et terriblement efficace. Clairement, ce n’est pas un indispensable mais il vaut largement l’investissement (d’autant plus lorsqu’il est offert). J’imagine que les ciseaux de broderie doivent procurer les mêmes sensations.

  5. La règle japonaise
  6. Il s’agit d’une règle flexible graduée de 50 cm en plastique transparent. Elle est graduée en longueur et en largeur. Elle est ultra pratique pour décalquer les patrons, couper droit avec un cutter rotatif, ajouter les marges de couture (seulement pour les multiples de 0,5 cm) et vérifier les angles droits. Ma règle japonaise est une Clover.

    Petit conseil : Il existe des règles graduées en rouge (comme la mienne) ou en noir, si cousez beaucoup de tissus foncés, je vous conseille de choisir une règle graduée en rouge pour que la graduation soit lisible sur la plupart des tissus. Pensez également à vérifier que la règle est bien graduée dans sa largeur.

  7. L’appareil à biais
  8. Cet outil est incontournable pour ceux et celles qui veulent faire eux.elles-mêmes leur biais. C’est tellement simple (mais il faut reconnaître que ça prend un peu de temps) et satisfaisant. Je trouve que ça améliore grandement le niveau de finition d’un vêtement quand le biais est assorti au tissu. Il existe des appareils à biais de toutes les tailles. Pour ma part, j’ai choisi la taille 18 mm, de la marque Prym, qui correspond à la taille des biais vendus dans le commerce. Sachez qu’il est possible de fabriquer un gabarit pour faire son biais avec simplement un morceau de carton comme le montre ce tuto de Petit Citron.

  9. La pince Vario de Prym
  10. Cette pince est absolument magique. Avec elle, vous pouvez poser des pressions métalliques ou en résine, poser des œillets et poser des rivets. Il faut des accessoires adéquats pour chaque type de pose, mais ils sont très facilement trouvables et fournis avec les pressions, œillets ou rivets à l’achat. La pose est ultra simple, rapide et solide. Je pourrais mettre des pressions partout.

    Je possède également une pince Kam que je n’utilise plus jamais car j’ai eu plusieurs fois des mauvaises surprises. J’ai eu des problèmes de pressions qui tombent dans la machine à laver à plusieurs reprises (ce qui n’est jamais arrivé avec les pressions métalliques posées avec la pince Vario), et des problèmes de pressions qui s’arrachent du tissu tellement elles sont difficiles à ouvrir. En plus, je trouve que la pince Kam a moins d’intérêt car elle ne peut poser que des pressions en résine alors que la pince Vario est multifonction.

Et vous, quels sont vos « petits plus » en couture ? Faites-moi découvrir vos accessoires préférés !



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